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Les critères que la nouvelle génération recherche chez une entreprise

La recherche d’un emploi est une étape importante de la vie, et la nouvelle génération d’actifs l’a bien compris. Celle-ci ne recherche en effet plus seulement un travail pour gagner de l’argent. Elle veut également une entreprise qui correspond à ses valeurs et attentesn avec un management adapté. Les entreprises doivent donc comprendre les critères de cette nouvelle génération en matière d’emploi, car elle va représenter une part importante du marché du travail dans les années à venir. Pour pouvoir recruter, les employeurs vont devoir répondre aux attentes de ces futurs salariés, surtout s’ils veulent embaucher les meilleurs talents.

Vous êtes un recruteur et vous voulez tout savoir des critères qui tiennent à cœur aux jeunes de la nouvelle génération lorsqu’il s’agit de chercher un emploi ? Faisons le point et dressons le portrait du candidat type.

Critère n°1 : la flexibilité du poste

La nouvelle génération recherche en priorité des horaires de travail flexibles. Plus question d’aller au bureau sur le traditionnel créneau 9h – 17h ! Les jeunes actifs souhaitent organiser leur temps de travail de manière autonome. C’est notamment pour cette raison que les entreprises qui proposent des horaires flexibles, adaptés aux besoins et attentes de chaque employé, ont un avantage considérable pour attirer et retenir les talents.

N’oublions pas non plus que depuis la crise sanitaire liée au COVID, le télétravail est entré dans les mœurs. Or, la nouvelle génération compte bien en profiter. Aujourd’hui, il est prouvé que les entreprises ne sont pas désavantagées par le travail à distance. De ce fait, les jeunes actifs veulent pouvoir l’expérimenter afin de mieux concilier vie professionnelle et vie personnelle. Là aussi, les entreprises qui proposent du télétravail à la carte ont un atout majeur pour attirer les nouveaux talents.

Sur le même principe, les jeunes d’aujourd’hui cherchent à profiter de la vie. Ils veulent travailler pour vivre et non pas vivre pour travailler. Les congés et les vacances représentent donc des critères importants au moment d’accepter un poste. Plus les congés payés sont généreux, plus l’emploi est attractif.

Critère n°2 : l’engagement social et environnemental

La nouvelle génération est consciente des enjeux sociaux et environnementaux. À ce titre, elle recherche des entreprises qui partagent ses valeurs. Politiques de diversité et d’inclusion, soutien aux associations caritatives ou encore respect de l’environnement (réduction de l’empreinte carbone, utilisation de matériaux recyclables, etc.) sont autant d’arguments qui attirent et retiennent les jeunes actifs.

Critère n°3 : la culture d’entreprise et l’image de marque employeur

Grâce au marketing et aux réseaux sociaux, les entreprises ont la possibilité de se démarquer et de faire le buzz. Elles peuvent simplement attirer la jeune génération par l’humour de leur communication ou leurs discours. En effet, cette dernière recherche une ambiance de travail agréable et respectueuse. Par conséquent, une société qui encourage ce type d’environnement de travail positif, ou qui le renvoie par le biais de sa présence en ligne, va plus facilement convaincre les jeunes actifs de la rejoindre.

Critère n°5 : la rémunération et les avantages sociaux

Enfin, dernier critère d’importance, la nouvelle génération recherche une rémunération attractive. Plusieurs critères entrent en compte pour la définir, comme les diplômes, les compétences, l’expérience ou la valeur apportée à l’entreprise. Contrairement aux générations passées, les jeunes actifs sont prêts à quitter un emploi pour un autre poste où ils seront mieux payés.

N’oublions pas non plus que les nouveaux talents veulent être reconnus et valorisés pour leur travail, y compris par d’autres moyens que la rémunération.

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Le portage salarial : pour qui ?

Si le portage salarial est un statut particulièrement intéressant pour tous les professionnels qui souhaitent rester libres d’exercer leur activité comme ils le souhaitent, ce mode de travail reste s’adresse tout de même à certains profils en particulier. Cadre, formateur, ou consultant, faisons le point sur les différents acteurs qui ont tout intérêt à s’orienter vers le portage salarial.

Le portage salarial pour un cadre

Que ce soit à cause d’une fin de contrat ou pour reprendre une activité, un cadre expérimenté peut tirer de nombreux profits du portage salarial. Ainsi, par ce biais, il rejoint un réseau souvent actif, composé d’une multitude d’autres professionnels de son secteur, et potentiellement source d’opportunités en tout genre. À noter que le cadre porté peut aussi réaliser des prestations dans différentes entreprises et partager son temps de travail en plusieurs clients.

Enfin, le portage salarial peut être une solution judicieuse pour un cadre à la retraite, souhaitant exercer des missions ponctuelles. Dans ce cas de figure, la société de portage salarial prend en charge toutes les démarches administratives concernées, à commencer par la déclaration à la caisse de retraite, etc.

Le portage salarial pour un consultant

S’il y a bien un profil qui profite de tous les avantages du portage salarial, c’est sans aucun doute le consultant. Effectivement, qu’il se contente de missions dans son secteur géographique proche, ou qu’il souhaite partir à l’international pour faire profiter d’autres marchés de son expertise, ce professionnel est parfaitement compatible avec la flexibilité de ce statut. De plus, le recours à une société de portage salarial est souvent un gage de crédibilité et de sérieux pour les grandes entreprises, ce qui peut permettre à un consultant porté de toucher des clients chez lesquels il n’aurait pas nécessairement pu travailler.

Le portage salarial pour un formateur

Par définition, le formateur est un professionnel amené à exercer son activité auprès de plusieurs entreprises et clients. À ce titre, proposer ses services sous le statut du portage salarial lui permet d’optimiser le caractère nomade de son métier et de gagner du temps en ne s’occupant pas des démarches administratives. De plus, tout formateur porté peut profiter du numéro d’enregistrement de sa société de portage salarial et des avantages qui y sont liés. Bien entendu, cela ne l’exempte pas de trouver ses propres missions et d’organiser ses prestations de formation comme il l’entend.

Si vous voulez voir tous les types de profils qui peuvent bénéficier avantageusement du portage, cegelem a un bon résumé sur le sujet.

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Agent immobilier, le portage salarial est-ce pour moi ?

Le portage salarial spécialisé dans l’immobilier est encore peu connu, pourtant ce statut existe depuis plus de dix ans et ne cesse de se développer. Le portage salarial immobilier est une activité bien spécifique, car l’agent immobilier « salarié porté » n’a pas de salaire fixe. Pour cela, il doit réaliser une prestation ou une vente en immobilier pour générer des honoraires puis recevoir un salaire dans le cadre du portage. 

Vous souhaitez vous mettre à votre compte comme agent immobilier, nous vous expliquons tout du portage salarial afin de voir si ce statut est fait pour vous.

Le statut d’agent immobilier en portage salarial

L’agent immobilier en portage salarial a le statut d’indépendant tout en étant salarié d’une agence de portage salariale spécialisée dans l’immobilier. Il bénéficie donc des avantages du salariat que n’a pas un entrepreneur (bulletin de salaire, droit au chômage, régime général de la Sécurité sociale, droits à la retraire et à la formation professionnelle, etc.) sans l’inconvénient du lien de subordination qu’à habituellement un salarié.

En tant que salarié porté, l’agent immobilier est rattaché à la société de portage salarial par un contrat de travail. Il reste cependant libre de gérer son entreprise et ses clients en toute autonomie, mais il est également en mission permanente dans le réseau immobilier de la société de portage pour laquelle il est en mission.

Lorsque l’agent immobilier en portage salarial fait des ventes, le réseau perçoit les paiements puis verse les honoraires dus à la société de portage salarial, qui se charge ensuite de procéder au virement du salaire et du remboursement des charges (frais de déplacement par exemple) au salarié porté, ainsi que l’établissement du bulletin de salaire. 

Les démarches pour être agent immobilier en portage salarial

L’entrepreneur doit tout d’abord identifier un réseau ou une agence immobilière proposant le statut de salarié porté, car tous ne le proposent pas, il s’agit d’une entité et d’un fonctionnement bien spécifiques. Les formalités à mettre en œuvre par la suite sont simples, deux contrats sont à remplir : 

  • un contrat de prestation de service tripartite entre le salarié porté, le réseau immobilier et la société de portage salarial spécialisée du réseau ; 
  • un contrat bipartite (le contrat de travail) entre le salarié porté et la société de portage salarial du réseau immobilier.

Le réseau immobilier se charge d’effectuer la demande de l’attestation de collaborateur auprès de la Chambre de Commerce et de l’Industrie et de la carte d’agent immobilier. Ces deux documents sont obligatoires pour se conformer à la loi qui régit l’immobilier.

De plus, l’agent immobilier en portage salarial est couvert par l’assurance groupe de la société de portage, aucune assurance RCP n’est à souscrire par l’entrepreneur.

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La comptabilité de ma SCI : en bref

La SCI, Société Civile Immobilière, est un régime juridique adapté à la gestion d’un patrimoine immobilier entre plusieurs personnes (au moins deux associés qui se répartissent le capital social sous forme de parts à la création de la SCI) avec la nomination d’un gérant.

N’étant pas, par principe, à vocation commerciale, une SCI n’a donc pas de réelle obligation concernant sa comptabilité, hormis certains cas particuliers.

Pourquoi tenir une comptabilité en SCI ? Quelles sont les obligations légales de la société ? Comment faire la comptabilité d’une SCI ?

Nous répondons à toutes vos questions dans notre guide sur la comptabilité d’une SCI en bref.

La comptabilité de ma SCI : est-ce obligatoire ?

Par son activité et ses revenus limités (généralement soumis au régime de l’impôt sur le revenu), la SCI n’a pas l’obligation légale de tenir une comptabilité, celle-ci se limite à une comptabilité simplifiée.

Cependant, dans certains cas, une SCI doit tenir une comptabilité d’entreprise :

  • si une clause dans les statuts d’entreprise l’impose ;
  • en présence d’un associé soumis à l’impôt sur les sociétés ou aux BIC (bénéfices industriels et commerciaux) ;
  • la SCI est soumise à l’imposition sur les sociétés ;
  • la SCI est soumise à la  TVA ;
  • pour une SCI de construction vente (SCCV) ou une société de placements immobiliers ;
  • si la SCI dépasse 2 des 3 seuils fixés par la réglementation (un bilan comptable supérieur à 1 550 000 euros, un chiffre d’affaires supérieur à 3 100 000 euros, un effectif supérieur à 50 salariés).

La comptabilité de ma SCI : pour quoi faire ?

Même si elle n’est pas obligatoire, il est important de tenir la comptabilité d’une SCI, ne serait-ce que pour suivre l’activité et la trésorerie de la société. De plus, une comptabilité, même simplifiée, permet aux associés d’établir leurs déclarations fiscales (impôt sur le revenu) plus facilement. 

La comptabilité de ma SCI, comment faire ?

Les obligations comptables d’une SCI diffèrent entre la comptabilité simplifiée et la comptabilité d’entreprise.

  • La comptabilité simplifiée d’une SCI

Seul un registre de trésorerie est nécessaire pour la comptabilité simplifiée d’une SCI. Il s’agit d’un livre comptable regroupant l’ensemble des recettes (revenu locatif), des dépenses et des pièces justificatives liées à l’activité de la SCI.

  • La comptabilité d’entreprise d’une SCI

Lorsque la SCI est dans l’obligation de tenir une comptabilité d’entreprise plus stricte, celle-ci doit respecter une comptabilité en partie double (débit et crédit dans les règles du plan comptable).

De plus, la SCI doit tenir les journaux comptables réglementaires, à savoir un livre journal, un grand livre et un livre d’inventaire. Enfin, elle doit procéder à l’établissement des comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe) ainsi que leur approbation en assemblée générale.

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Se lancer dans l’entrepreneuriat

Se lancer dans la création d’une entreprise n’est pas un projet anodin. C’est même un projet de vie, un de ceux qui révolutionnent le monde de l’entrepreneur qui s’y consacre. Tout commence par une idée, mais c’est dans l’exécution que cette idée prendra vie.

L’entrepreneuriat en solo

Lancer une activité quand on est tout seul, c’est possible, il faut juste choisir le statut le plus approprié à son activité. Le statut le plus simple est celui de l’auto-entrepreneur, c’est-à-dire la micro-entreprise. Une simple déclaration permet d’obtenir un numéro de SIRET et d’être en mesure d’émettre des factures.

Mais la micro-entreprise n’autorise pas à réaliser de chiffre d’affaires trop élevé, ni à embaucher de salariés. Si l’activité prend de l’ampleur, il faut se tourner vers la création d’une personne morale, comme une EURL ou une SASU. La première est une version unipersonnelle de la SARL, et la rédaction de ses statuts est standardisée. La SASU est une version à un seul actionnaire de la SAS, et il est possible d’adapter les statuts pour des raisons opérationnelles ou fiscales.

L’entrepreneuriat à plusieurs

L’idéal, pour se lancer dans l’aventure entrepreneuriale sur un marché compétitif, est de réunir plusieurs personnes à l’expérience complémentaires, et de s’associer. Les types d’entreprises qui réunissent plusieurs associés ou actionnaires sont les SARL, les SA et les SAS.

Une SARL est une société à responsabilité limitée, il s’agit d’une sorte d’entreprise très classique, constituée au minimum de deux personnes et au maximum de 99. Les SA et les SAS sont des sociétés par actions : la SA est destinée à être introduite sur le marché boursier, tandis que la SAS est préférée dans le cas où l’on veut adapter les statuts à des besoins particuliers.

Dans tous les cas, un business plan réalisé en amont du projet permet d’anticiper les revenus, et de limiter le risque lié à ce type d’aventure. Par ailleurs, il faut bien prévoir toutes les subtilités administratives, dont la publication dans un journal d’annonces légales.